Le développement durable commence dès la petite enfance

GARDE D’ENFANTS

Les solutions concernant le manque de place en structures de garde ne peuvent pas être uniques ; c’est pourquoi il faut proposer une COMBINAISON de différents modes de garde répondant aux besoins spécifiques de chacun. Crèches municipales, intra ou interentreprises, associatives ou parentales, halte-garderie, relais assistantes-maternelles… Non seulement, il faut augmenter le nombre de places disponibles dans ces différentes structures, mais il faut surtout potentialiser celles déjà existantes.

Pour FACILITER LA CREATION de structures de ce type, on peut proposer : une aide au financement, le prêt de locaux municipaux, l’abattement de charges (taxe professionnelle et impôts locaux), de l’aide et de la formation à la gestion. Il faut aussi développer et rendre systématique les RELAIS ASSISTANTES-MATERNELLES pour diminuer l’isolement de cette profession et favoriser la sociabilisation des enfants accueillis dans ces structures « nucléaires ».

La proposition de la liste UMP de mettre en place une allocation municipale pour la garde d’enfants est inadaptée et insuffisante. Tout d’abord, elle ne fait que disperser les moyens financiers et de remettre la charge de trouver une structure adaptée entre les mains des parents. Par ailleurs, elle ne propose pas d’augmenter ni le nombre de places dans les structures d’accueil, ni d’augmenter leur nombre. La somme qui y serait consacrée serait certainement mieux exploitée par de vraies initiatives municipales proposant de nouvelles solutions d’accueil. De plus, l’équipe UMP n’a pas donné clairement les moyens de financement de cette allocation sans condition de ressource, d’autant plus qu’elle a promis de ne pas augmenter les impôts locaux. Le mouvement démocrate s’oppose à une augmentation de l’endettement municipal. Enfin, 120 euros par mois, c’est largement insuffisant pour financer entièrement un système de garde ;pour les parents, il ne s’agit que d’un coup de pouce pour le budget municipal c’est une charge de plus.

PREPARER LES GENERATIONS FUTURES AU MONDE DE DEMAIN

Force est de constater l’extension des maux de la société aux jeunes générations : désociabilisation et montée des individualismes, échec scolaire et inadaptation au monde du travail, violences... Pour stopper l’aggravation de ces phénomènes, nous proposons de créer des ATELIERS D’EDUCATION A LA VIE autour de deux axes :

Prendre conscience de soi comme individu au sein de la société, de son rôle civique et de son rapport aux autres ;

Eduquer les enfants sur les valeurs : respect d’autrui, politesse…

Ces ateliers pourront s’organiser au sein de structures périscolaires existantes ou non (crèches, centres aérés, MJC), mais aussi au sein de l’école elle-même. En effet, nous proposons de développer un système de garde « PARENTS A L’ECOLE» en périscolaire. En fin de journée scolaire, offrir aux parents une nouvelle solution de garde. Leur demander de consacrer un soir par mois à l’école en venant garder des enfants avec des éducateurs et des enseignants. Développer des soirées à thème différent chaque jour : ateliers manuels, forum des métiers, arts plastiques, savoir-vivre, etc. Ceci permettra de recréer le lien entre l’école et les parents (sans déborder sur l’activité scolaire à proprement parler), et ainsi d’améliorer le dialogue entre les professeurs et les familles.

Ceci rentre dans une politique du DONNANT-DONNANT. Les structures collectives sont là pour faciliter la vie des citoyens, mais aux citoyens de comprendre qu’ils ont des droits en échange d’un projet de vie communautaire et citoyenne. Ici, du temps de garde contre la gratuité d’un nouveau moyen de garde.

Cette politique s’oppose à l’idée du gagnant-gagnant, car il est utopiste de donner à croire aux gens que tout le monde peut tout attendre de l’Etat sans rien donner en échange.

Anne Bui, Modem 4^ème